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OUZBÉKISTAN - Tashkent

On arrive à Tashkent le 28 avril dans l'après-midi avec pour objectif de retrouver notre hôte, Oskar. Et oui, nous testons pour la première fois le couchsurfing!
Un français, Owen, est déjà hébergé chez lui. Nous nous retrouvons donc à 4 dans une petite maison située au nord-est de la ville à côté de l'arrêt de métro si bien nommé "Buyuk Ipak Yoli" (la grande route de soie).
Oskar est un hôte qui prend soin de ses invités: à peine les sacs posés, nous partons faire un vernissage où une amie à lui expose. Nous nous retrouvons face à un visage de l'Ouzbekistan que nous ne soupçonnions pas: nous sommes parmi la communauté d'origine russe restée après l'indépendance, des gens d'apparence occidentale, ne parlant peu ou pas ouzbek.


Nous partons assez vite louer des vélos pour découvrir la ville.
Tashkent est une ville russifiée avec de grands buildings, aux boulevards 3x3 voies où la circulation et la fréquentation piétonne ne sont pas à la hauteur de cette démesure.
Nous apprécions finir la ballade dans un des nombreux parcs de la ville dans lequel défilent des dizaines de couples, réalisant leur film et vidéo de mariage.

N'ayant plus un Cym (monnaie ouzbek prononcée "soum") ni dollar en poche, notre mission du 29 avril est de trouver de l'argent.

Il faut savoir qu'en Ouzbékistan et même à Tashkent, les distributeurs automatiques sont une denrée rare. L'argent liquide circule principalement par le marché noir : des hommes officient en tant que changeurs de devises dans la rue et les taux de change y sont beaucoup plus intéressants (à la banque 1 $ = 2049 CYM / dans la rue 1 $ = 2800 CYM)
Ici les salaires sont payés en liquide et l'utilisation de la carte bancaire est pratiquement inexistante.
On avait lu un peu partout sur internet les mésaventures de nombreux voyageurs partis à la quête de ce "graal". Nous pensons donc être préparés pour cette "mission impossible" qu'est de retirer des dollars.
Nous nous cassons le nez sur la première banque qui ne délivre des avances de monnaies étrangères que sur les MasterCard (nous ne possédons que 2 cartes visas).
S'en suit alors un long parcours du combattant à travers la ville, allant de distributeurs en panne, en distributeurs vides de toutes monnaies. Notre motivation prend alors son coup de grâce lorsque nous nous rendons au siège social de la National Bank Uzbekistan (logée dans le plus haut et récent building de Tashkent et donc du pays) où nous nous entendons dire que leur terminal visa ne marche plus, et ce, comme tous les mois du 25 au 01 du mois suivant.
Nous nous résignons donc, à 5 minutes avant la fermeture du bureau de change d'un des nombreux hôtels de luxe de la ville, à retirer quelques milliers de cym au taux de change officiel, nous permettant de tenir avant l'arrivée du père de Simon et de sa belle-mère le 01 mai.

On tient à remercier Matthieu, un de nos compagnons de voyage de la semaine passée et nous ayant rejoint le matin même, de nous avoir accompagner tout au long de cette longue journée! Pas facile facile vu qu'il prenait son avion le soir même et avait ses sacs avec lui! (A bientôt sur Paris mec!)

Le deuxième problème auquel les touristes sont confrontés en Ouzbékistan est celui de l'enregistrement. Ici, comme dans la plupart des pays de l'ex-URSS, tout étranger séjournant dans le pays doit s'enregistrer obligatoirement au moins tous les 3 jours sous peine d'amende à la sortie du pays ou en cas de contrôle dans les rues de la capitale. Les précieux coupons d'enregistrement n'étant délivrés principalement que par les hôtels, nous commençons donc à être un peu limite après 3 nuits passées chez Oskar.

Nous partons pessimistes chercher un hôtel le matin du 01 mai : nous avons entendu des histoires incroyables concernant la rigueur des hôtels de Tashkent, n'acceptant aucun étranger sans présentation du coupon d'enregistrement de la nuit précédente, allant même jusqu'à les dénoncer à la police entraînant une forte amende et une reconduite directe à la frontière.
Finalement, tout se passe sans encombres dès notre première tentative. Le gérant nous signale tout de même qu'il n'aurait pas pu nous accueillir si nous avions découché une nuit de plus.

Nous sommes soulagés et en règle, prêts à accueillir les 2 rochefortais venus nous retrouver et profiter avec nous de nos derniers jours dans ce magnifique pays!

OUZBÉKISTAN - Tashkent
OUZBÉKISTAN - Tashkent
OUZBÉKISTAN - Tashkent
Bazar Chorsu

Bazar Chorsu

Avec Oskar et Owen

Avec Oskar et Owen

Mathieu notre compagnon de galère bancaire

Mathieu notre compagnon de galère bancaire

OUZBÉKISTAN - Tashkent
OUZBÉKISTAN - Tashkent
OUZBÉKISTAN - Tashkent
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