Yassas tout le monde !
Nous sommes donc en Grèce, et premier constat, la langue est difficile à appréhender. Un alphabet différent ça change tout ! (et nous savons bien que ce n’est que le début)
Partis de Patra le 13 février dans la matinée, on prend la direction de Korinthos en longeant la côte. Le soleil fait quelques apparitions entre les averses, ce qui nous permet d’observer de nombreux arcs en ciel.
On remarque que les routes sont plus dégradées qu’auparavant, avec une mention spéciale pour le trajet que nous avons emprunté : nous avons pris un morceau « d’autoroute » pour faire Patra/Korinthos mais qu’une seule voie des 2 cotés avec comme bonus, la bande d’arrêt d’urgence qui offre une nouvelle voie de chaque côté. Tout le monde roule à cheval sur les 2 voies et c’est tout à fait normal… OK, on se fait à la coutume locale, mais on retrouve assez vite les routes départementales, où tout le monde est bien tranquille (contrairement à ce que nous avions pu lire ici ou là précédemment)
Notre première escale est donc dans l’ancienne Corinthe. C’est vraiment tranquille et on trouve à se garer dans un camping familial (jardin aménagé d’une maison dans laquelle vit une famille sur 3 générations) où nous sommes accueillis avec le café grec (équivalent du Café turc) et des raisins secs au miel. Premier constat, le café grec ne passe pas si bien que ça…
On passe la soirée à ranger le camion et prendre notre temps (suite aux 2 nuits chaotiques du bateau et au Port de Patra). On s’occupe aussi de la fuite de notre cuve, que nous avions plus ou moins bien réparée précédemment… On recroise les doigts… cette fois-ci, c’est la bonne !
Le 14 février , on fait un tour rapide du village et des quelques ruines environnantes et nous prenons la route pour Nafplio.
On arrive donc dans cette petite ville portuaire très charmante en milieu d’après-midi. On se gare sur le port, « face à la mer », c’est beau !
On visite Nafplio tant le soir que la journée : dédales de rues et escaliers nous menant au fort surplombant la ville et la baie. Il ne fait pas très beau mais on prend tout de même plaisir à se promener, parmi les chats et les chiens errants mais très amicaux.
Ici, les orangers et citronniers sont pleins de fruits ! C’est d’ailleurs la période de la récolte en ce moment. On remarque aussi que pratiquement chaque maison a un oranger ou citronnier dans son jardin…. Les fruits sont énormes !
Le 16 février matin, on reprend la route au milieu des champs d’oliviers en direction d’Epidavros et son fameux théâtre antique. C’est majestueux ! En plus, le soleil est avec nous et nous profitons au maximum de ce lieu magique.
Mise à part 2 familles chinoises, nous sommes les seuls touristes sur le site. Nous profitons du guide qui les accompagne et de sa démonstration de l’acoustique incroyable du lieu. Nous sommes tout en haut et nous pouvons entendre les chuchotements du guide placé au centre de ce qui était autrefois la scène. Idem avec le tintement de son jeu de clés ou encore un papier qu’il déchire.
On profite ensuite de leur départ pour se placer nous même au centre de la scène et nous prenons conscience de la résonnance incroyable du moindre bruit que nous émettons. Ce théâtre, construit selon la règle du nombre d’or, est une merveille d’architecture. Ça sonne !
On continue ensuite en direction de Palaia Epidavros, située en bord de mer. Son petit port de pêche nous offre encore une magnifique vue sur une petite baie au milieu des montagnes. Nous faisons une ballade le long de la mer une partie de l’après midi (après avoir laissé le camion sur le port). La mer est transparente et remplie d’oursins. On regrette qu’il n’y ait pas 15 degrés de plus pour pouvoir y faire un saut ! Pour l’instant, c’est plutôt pluie et température mitigée mais nous profitons tout de même des beaux paysages et de la tranquillité de la région.
Le lendemain on part voir le canal de Corinthe. Impressionnant de par ses dimensions !! 6,3 km de long, 80 m de haut (depuis le niveau de la mer) à certains endroits, 25 m de large. Construit à la fin du 19ème siècle, ce canal ne permet le passage que d’un seul cargo à la fois. Sur le pont qui le traverse, à 80 m de haut, on ne fait pas les malins ! Les 2 ponts aux extrémités du canal, sont à quelques mètres au-dessus du niveau de la mer, et on la particularité de descendre dans l’eau pour laisser passer les bateaux.
On choisit de continuer vers le nord de Korinthos plutôt que de d’aller vers l’est en direction d’Athènes. On s’arrête à côté du village de Perachora, en contre bas au bord du lac Vouliagmeni, qui n’est en fait pas un vrai lac puisqu’un court chenal le relie à la mer. C’est magnifique ! Le lac est entouré de montagnes sur lesquels on aperçoit des églises et moulins. Par chance le soleil est revenu pour quelques heures en fin de journée, et nous faisons une belle balade. Nous y passons la nuit tranquillement garés à 10 mètres de l’eau.
Le 18 février, nous quittons la tranquillité de la campagne pour rejoindre Athènes ! Nous y passerons une semaine qui se terminera par la venue de Jean-Marc pour l’anniv de Claire comme il se doit !
Μπορείτε επίσης να γνωρίζουν πώς να χρησιμοποιούν μεταφραστές! (hehe)